Une dragédie est un faire-part de mortalité - un peu comme les dragées, ces friandises vaguement écoeurantes que l'on distribue pour exorciser un heureux événement.
A toutes faims utiles, je vous en propose une poignée, agrémentées d'un lexique et de quelques miettes de Séoul.
Des vers en pleine ville, une bibliothèque en plein ciel, une entreprise en pleine OPM... ces 17 dragédies s'étalent sur trois décennies et trois continents :
- La mer amarrée
- de Vermis Seoulis
- Le Dévisseur
- Le regard d'un ami
- Brouillon
- La Bibliothèque de Babel II
- Neige Sale
- Paranoïa
- Etat de Grâce
- Nouvelles du front
- Le Salon de Lecture
- La Malédiction
- Comin'up next
- Si Paris m'était comptée
- Le blues de la grille
- Rendez-vous Rue Van Boo
- L'Année du Chien
En vous priant d'agréer une expression de sentiments aussi peu distinguée,
Stéphane 2009
"dragédies"
ISBN:978-1449510916dragedies.com
* il s'agit bien du site US Amazon.com, l'opuscule étant publié aux States... et toujours, pour les soccer nerds, "La Ligue des Oubliés, l'autre histoire du football".
UPDATE 201104 - dragedies est desormais en vente sur Amazon.fr, mais toujours pas la Ligue...
2 comments:
J'ai découvert 17 dragédies cet été. Je les ai dévorées, d'un seul coup, sans aucune indigestion ou autre gêne,
hormis un enchantement certain. C'était au cours d'une nuit. J'ai tout de suite remarqué leur ressemblance avec les
étoiles filantes. Elles apparaissent dans l'obscurité et traversent le ciel, comme des cris ou des rires, et l'on est saisi
par ce qu'elles nous racontent en peu de temps. Les dragédies parlent de la vie et des hommes, dans des histoires parfois très courtes,
mélangeant le probable et l'improbable, le réalisme et le suréalisme: sommes-nous bien sûrs de ce que nous voyons et de ce que nous croyons ?
N'y a-t'il pas du sens dans les choses les plus insignifiantes de la vie ? Et une évidence dans tout ce qui nous parait absurde ? Et si la mer,
en certaines occasions, devait être vraiment amarrée ? Et si les chiens, les vers, les villes, les voiles étaient autant de miroirs qui reflètent nos infirmités et nos peurs? Omniprésents au fil des pages, l'humour, le jeu des mots et la poésie nous attirent vers les moments précieux de la vie,
ceux où l'on accepte l'impuissance de nos certitudes et où l'on incarne totalement sa tâche d'homme: créer du lien et du sens, au risque
de l'inconnu:
" Terrifiante beauté, je suis à tes pieds. Sois ma muse, entraîne-moi, aspire-moi. Refais-moi. Advienne que pourra." ("Brouillon", Dragédie 5).
Je ne résiste pas à un dernier grain de Dragédie pour remercier l'auteur, il s'agit de la dernière phrase de "Neige Sale" (Dragédie 7)
" merci à toi. J'ai été ravie de me rencontrer."
Voici en quelques mots ce que m'ont inspiré ces Dragédies. Sans oublier les éclats de rire à la lecture du lexique final.
... et un peu tard, merci cher lecteur pour ce tres touchant message
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